Politique

Déception. C'est le seul mot que peut inspirer le discours de politique générale de François Bayrou. Il vaut bien sûr pour la gauche de l’hémicycle, mais la droite n'en pense pas moins. Au vu des attentes et des pressions de ces derniers jours, la tâche du Premier ministre n'était certes pas simple. La question est maintenant posée : sur quoi va déboucher cette voie étrange : « l'extrême centrisme » ?

Le secrétaire national du Parti communiste était aujourd’hui reçu par le ministre de l'Économie Éric Lombard. Autour de la table se trouvaient aussi André Chassaigne et Cécile Cukierman, présidents des groupes communistes à l'Assemblée nationale et au Sénat.

De report de date à report d'horaire, et en journée de deuil national pour les habitants de Mayotte, la composition du gouvernement Bayrou est finalement tombée ce lundi 23 décembre, à 18h40. Le Premier ministre recentre... à droite.

Ce jeudi, l'avion présidentiel atterrit et, presque immédiatement, on apprend que le nom du futur chef de gouvernement est reporté à ce vendredi matin. Pourquoi un tel suspense ? Indécision ? Tour de passe-passe devant déboucher sur une « surprise » comme suggéraient des proches du président ?

Quand les élus se fâchent, cela se voit. Ce lundi 2 décembre à midi, ceux des groupes communiste et socialiste ont rejoint, face à la préfecture, les maires, conseillers municipaux et d'agglo, les représentants du personnel et les syndicats. Message commun : non à l'austérité annoncée par le gouvernement.