Reçue à Matignon la semaine dernière, elle affirme n’avoir obtenu « aucune concession » sur les lignes rouges : retraites, fiscalité, justice sociale. « Il ferme la porte sur les retraites et sur la taxe Zucman, ne s’engage toujours pas clairement sur les autres sujets », a-t-elle déploré dans La Tribune Dimanche.
Le message est clair. La CGT ne retournera à Matignon qu’« après la mobilisation du 2 octobre », forte des rapports de force déjà créés lors des grèves du 10 et du 18 septembre. « Nous maintiendrons la pression jusqu’à la fin des débats parlementaires, en décembre, pour que le budget soit sous la surveillance du monde du travail », a-t-elle insisté sur France Inter.
Sophie Binet assure que, sans inflexion, Sébastien Lecornu « rejoindra à son tour le cimetière des Premiers ministres d’Emmanuel Macron ». Une pique visant la succession de gouvernements balayés par la contestation sociale depuis deux ans, notamment sur les retraites : « À chaque fois, c’est tout changer pour ne rien changer. On en a ras-le-bol de cette nuit sans fin du macronisme avec ce disque rayé. »
La question fiscale en ligne de mire
Au cœur des revendications, la fameuse « taxe Zucman », impôt de 2 %…