Politique

La France insoumise, les Républicains, les Verts, le Rassemblement national et les socialistes viennent de se fourvoyer lourdement à propos des découverts bancaires. On savait depuis longtemps qu’à Bruxelles, certains députés européens n’hésitent pas à voter l’inverse de ce qu’ils prétendent défendre une fois de retour en France. Mais, après tout, qui ira vérifier ?

À la veille de la COP30, l’Union européenne s’apprête à réviser à la baisse ses ambitions climatiques pour 2040. Le projet de compromis, débattu entre les ministres de l’Environnement, introduit une clause de « frein d’urgence » qui permettrait d’assouplir l’objectif de réduction des émissions si les forêts européennes n’absorbent pas autant de CO₂ qu’espéré.

Réuni à Bruxelles, le Conseil européen du 23 octobre 2025 a confirmé le virage le plus inquiétant de l’Union : une Europe qui s’arme, s’aligne et s’endurcit socialement. Le député communiste portugais João Oliveira dénonce une feuille de route néolibérale et belliciste qui consacre des milliards à la guerre tout en sacrifiant les salaires, les retraites et les services publics.

Une vaste affaire de corruption frappe l’Agence de soutien et d’acquisition de l’OTAN (NSPA). D’anciens cadres auraient vendu des informations confidentielles à des entreprises privées contre des commissions occultes. Mais derrière les pots-de-vin, c’est un bras de fer politique qui se dessine : celui d’une Alliance sous emprise américaine, où la transparence et la souveraineté européennes se heurtent à la raison d’État de Washington.

Chaque année, le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) apporte son lot de régressions sociales et sanitaires. Le cru 2026 ne fera pas exception.