On ne sait pas grand-chose de lui, sauf que c’est un banquier d’affaires, spécialiste des fusions-acquisitions à la Banque Rothschild, dont il a été associé-gérant.
François Hollande qui, dans la campagne de la présidentielle de 2012, déclarait « mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance », sitôt élu, est allé chercher ce jeune banquier pour en faire son secrétaire général adjoint de l’Élysée, avant d’en faire son ministre de l’Économie en 2014.
Dès lors, Emmanuel Macron n’a plus d’autre but que de s’installer à l’Élysée. Un rêve qu’il caresse depuis longtemps. On a peu prêté attention, à l’époque, à un livre d’entretiens que l’ancien président du directoire de Monde, Éric Fottorino, a publié à L’Aube, intitulé « Macron par Macron ». Déjà candidat déclaré à la présidentielle, Macron y livre le fond de sa pensée. Tout est clair : « Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple…