Toujours à la recherche d’un coup d’éclat, l’hôte de l’Élysée, qu’il prend de plus en plus pour son GQG (grand quartier général), avait fait arraisonner, par la gendarmerie maritime — armée jusqu’aux dents et bien entendu devant les caméras — un pétrolier battant pavillon béninois, le Boracay, dont le capitaine et le second sont des citoyens de la République populaire de Chine.
Perdu dans son hystérie russophobe et pressé de jouer à la bataille navale, Macron voyait dans ce navire un bâtiment de ce que l’OTAN a baptisé « la flotte fantôme » russe, censée contourner les sanctions en acheminant du pétrole aux clients de Moscou.
De plus, les Occidentaux soupçonnaient le Boracay d’avoir servi de plateforme de décollage à des drones — encore aujourd’hui non identifiés — qui auraient, sans preuve, survolé le Danemark, la base de Mourmelon en France, Munich et on ne sait quoi encore. Grâce à la formule magique « célérusses », on a pu déterminer, mieux qu’avec l’IA, que ces engins avaient été envoyés par Poutine, le grand manitou.
Bref, il était urgent d’arraisonner le pétrolier, qui mouillait à 40 km des côtes françaises, c’est-à-dire dans les eaux internationales, au prétexte qu’il…