On sait bien qu’un nuage termine sa carrière en déversant sa cargaison liquide sous forme de pluie, était-ce donc vraiment utile de s’en assurer en montant sonder les entrailles de ces voyageurs poussés par le vent ? Doit-on aussi s’interroger sur ce que ces chercheurs s’attendaient à trouver en dehors d’une eau sous forme de gouttelettes en suspension ? Un peu de poussière peut-être, ou ce sable poussé par le Sirocco qui nimbe parfois d’un reflet jaunâtre notre environnement ?
En fait, la réalité est beaucoup plus complexe. C’est ce que décrivait une jeune chercheuse en concourant pour « Ma thèse en 180 secondes » le 14 avril 2025 et en y obtenant le prix des internautes
Elle décrivait comment mettre les nuages en bouteille, en aspirant leur contenu. Puis, elle nous faisait découvrir que cette soupe était un mélange de particules, et même de micro-organismes. Et qu’après l’avoir passée dans un appareil capable d’en décrire toute sa composition, d’y trouver la présence de relations chimiques complexes
Si entre avril et septembre certains privilégient leurs vacances, ce ne fut pas le cas de l’équipe de Clermont-Auvergne. Car la suite s’avèrera extraordinaire, voire angoissante,…