En fonction des calculs et des intentions des différentes formations qui composent l’Assemblée nationale, il ne manquerait que 24 voix pour que le gouvernement soit censuré. Pourtant, Sébastien Lecornu semble être parvenu à sauver la mission que lui a confiée le président Emmanuel Macron.
La Macronie telle qu’on la connaît depuis 2017 est sans doute morte depuis la dissolution de l’Assemblée nationale décidée l’an dernier. Elle a été actée par la censure du gouvernement Barnier, qui a entraîné la démission de ce dernier en décembre 2024. Une première depuis le début de la Ve République. En cause, le déclenchement de l’article 49.3 pour faire adopter le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS 2025).
On connaît la suite : les huit mois et 27 jours du gouvernement Bayrou, qui s’est cassé les dents sur un projet de budget rejeté et une gestion catastrophique, l’arrivée de Sébastien Lecornu, la démission de son gouvernement quelques heures après sa composition, le retour du même…