Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/1801

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/1801

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

EUS-Nachrichten/shutterstock
Politique

Une première : la rentrée parlementaire sans gouvernement

Accès abonné
Temps de lecture : 2 minutes

Mots -clé

Assemblée nationale Gouvernement Macron

C’est aujourd’hui, 1er octobre, la rentrée parlementaire. Jamais rentrée parlementaire ne s’est passée ainsi depuis 1958 et l’avènement de la Ve République : il n’y a pas de gouvernement !

Nommé à Matignon le 9 septembre dernier, Sébastien Lecornu n’a toujours pas présenté son équipe. Les ministres de François Bayrou expédient, comme on dit, « les affaires courantes ».

Où siégeront celles et ceux d’entre eux élus aux élections législatives de 2024 ? À leur place de député ? À leur place de ministre fantôme ? Dans ce cas, ils ne peuvent prendre part aux votes. On verra là si la loi est respectée. Sous le règne de M. Macron, tout est possible.

Lui s’assoit sur les résultats électoraux ; il n’a pas de majorité, bof, il s’en passe. Il recrute ses premiers ministres chez les vaincus du suffrage universel : Barnier, chez Les Républicains – 43 élus ; Bayrou, au MoDem – 35 députés ; Lecornu – Renaissance – 172.

Jamais depuis les dictateurs ou apprentis dictateurs du XIXe siècle – Louis Bonaparte, Mac-Mahon, Boulanger – on avait vu tel mépris du suffrage universel. Ce « mépris » que dénonçait George Sand dans son Journal en 1870 : « un grand mépris, une sorte de haine douloureuse, une protestation que je vois grandir contre le suffrage universel ».

Car enfin, ça se voit : il voudrait gouverner sans gouvernement. Par décret ! Par ordonnance ! Sans contrôle ! Sans…

Il vous reste tant à découvrir...

Cet article est payant.

Pour lire la suite de cet article et soutenir ce site, abonnez vous à Liberté Actus.

Déja abonné ?

Identifiez-vous

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

Un exemple supplémentaire Pompes à chaleur, un nouvel échec industriel du gouvernement

Le gouvernement avait lancé à grands renforts de publicité le développement des pompes à chaleur, considérées comme un levier majeur de la transition énergétique. En 2023, les ventes en France avaient fortement progressé, mais le marché s’est retourné en 2024. La demande s’est brutalement contractée, entraînant une sous-utilisation des capacités industrielles et plongeant toute la filière dans le doute.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.