Le Parti communiste français a présenté, lors de ses Universités d’été à Montpellier, les grandes lignes d’un ambitieux « Pacte pour la France », qui sera largement détaillé d’ici à la Fête de l’Humanité, en septembre prochain. Ce plan prévoit 500 milliards d’euros d’investissements sur cinq ans – soit 100 milliards par an – pour répondre aux urgences sociales et climatiques. Il s’accompagne d’une dénonciation virulente de l’accord douanier négocié entre la Commission européenne et les États-Unis.
Un plan d’investissement massif
Le Pacte pour la France repose sur une mobilisation des ressources financières disponibles dans les banques, à la Caisse des dépôts et auprès de la Banque centrale européenne, afin de permettre des prêts à taux zéro aux collectivités, aux entreprises et à l’État. Pour garantir cette orientation, le PCF propose la nationalisation d’une partie du secteur bancaire.
Mais il repose surtout sur une nouvelle bataille de la production, avec la reconstruction planifiée, cohérente et dirigée par l’État d’un écosystème industriel national.
Parmi les mesures phares : augmentation immédiate des salaires et des retraites, baisse des taxes sur les produits de première…