Dans les déserts du nord de la Chine, un nouveau type de papier voit le jour. Il ne provient ni d’arbres ni de fibres recyclées, mais du sable. Plus précisément, du carbonate de calcium, un minéral abondant dans les roches calcaires et les dunes désertiques. Ce composant est broyé très finement, puis aggloméré à une résine non toxique pour former des feuilles souples, blanches et résistantes.
Contrairement au papier traditionnel, cette méthode ne nécessite aucune goutte d’eau. Elle élimine aussi les étapes polluantes de blanchiment et de cuisson de la pâte. Résultat : une production deux fois moins énergivore, sans rejets liquides ni émissions de composés organiques volatils. Le procédé, mis au point par des entreprises comme Shanghai Xintao New Material, s’inscrit dans une stratégie nationale de réduction de l’empreinte carbone.
Un papier durable, recyclable et stratégique
Le papier minéral présente des propriétés physiques remarquables : il est imperméable, indéchirable, et résiste aux moisissures. Il peut être recyclé sans…