La souffrance des Gazaouis est à son paroxysme et de plus en plus rares sont ceux qui nient la famine organisée, le nettoyage ethnique et le processus génocidaire. Avec l’intensification des frappes, Israël veut aussi appliquer une loi qui empêche toute aide humanitaire à Gaza.
La décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine (tout en demandant la démilitarisation de ce dernier, ce qui est aberrant), la volonté du Canada et du Royaume-Uni (sous conditions) d’aller en ce sens, les demandes pressantes d’un cessez-le-feu, le malaise face à la famine, etc. sont autant de signes qui devraient en principe faire bouger les lignes.
C’est tout l’inverse qui se passe. Tenu par son extrême droite, par sa situation personnelle et par sa propre idéologie, Nétanyahou veut aller jusqu’au bout. C’est une seconde Nakba (la catastrophe de 1948 avec l’exil forcé des Palestiniens) qu’il est en train de mettre en œuvre, mais cette fois avec une violence sans précédent sous-tendue par un génocide.
Même si au fond, plus personne ne peut plus croire en la propagande agressive et mensongère d’Israël, même si les familles des otages menacent d’une grève générale ce dimanche 17 août, même…