Pour la première fois, l’hydrogène bas-carbone, produit par électrolyse à partir d’une électricité peu carbonée – comme le nucléaire –, pourrait être reconnu aux côtés de l’hydrogène renouvelable dans certains dispositifs européens. Une avancée susceptible d’accélérer la structuration d’un marché intérieur cohérent et qui place la France en bonne position grâce à son parc nucléaire. Mais les annonces faites le 28 juillet par Ursula von der Leyen viennent compromettre directement son développement.
Cet accord, bien que non ratifié à ce jour, prévoit un objectif d’achats européens exorbitant d’environ 750 milliards de dollars d’énergie américaine sur trois ans, incluant le gaz naturel liquéfié (GNL), les hydrocarbures, et des dérivés tels que l’hydrogène d’origine fossile.
Une hypothèque sur l’indépendance énergétique européenne ?
Si cet accord venait à être ratifié tel quel, il exercerait une énorme pression sur la politique énergétique européenne, en réorientant une part significative de la demande vers des…