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TCE

Il y a 20 ans, les Français disaient NON

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Mise à jour le 6 juin 2025
Temps de lecture : 2 minutes

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Union européenne

Le 29 mai 2005, le peuple français, consulté par référendum sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE), répondait NON à 54,68 %. Un NON à une Europe construite contre les peuples et les nations, au service de la finance, des marchés et des dogmes néolibéraux. Un NON que les gouvernants se sont empressés de trahir.

Derrière la façade technocratique de ce traité, il s’agissait d’un choix de société. Défaire les conquis sociaux, empêcher tout retour en arrière et accélérer la désindustrialisation des nations. Face à cela, de nombreuses forces syndicales, associatives et politiques, PCF en tête, portaient une autre voix : celle d’une coopération entre nations souveraines.

Un vote trahi

Mais trois ans plus tard, en 2008, Nicolas Sarkozy, avec le soutien de la majorité parlementaire, imposait le traité de Lisbonne. Une copie à peine retouchée du TCE, ratifiée sans consulter les Français. Depuis ce jour, la méfiance à l’égard de l’Union européenne n’a cessé de grandir. Le NON de 2005 était un NON à cette architecture supranationale qui sacrifie l’industrie sur l’autel du libre-échange, qui lègue le marché de l’énergie au profit des actionnaires.

Aujourd’hui encore, une instance non élue comme la Commission européenne, dirigée par Ursula von der Leyen, dicte l’agenda politique des États. Politique étrangère, orientations économiques, planification écologique, budget public, rien n’échappe à ses directives. Le rejet du TCE en 2005 fut aussi l’expression d’un attachement profond à l’héritage républicain : à l’égalité, à la laïcité, au droit pour le peuple de décider de son avenir. C’était le refus d’un projet qui éloigne le pouvoir, confisque les choix collectifs, favorise les intérêts privés. C’était, en somme, la volonté de rester maître chez soi, non pas pour s’enfermer, mais pour mieux coopérer, dans le respect des peuples.

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