Culture

Mythologie des artistes Retour sur Marsyas

par Marc Baudin

Quand, sur le tard, j’ai redécouvert Marsyas, j’ai imaginé me mettre dans sa peau, laisser pousser ma barbe, me nourrir de fromage de chèvre en ignorant résolument ma salle de bain. Mais je suis déjà accablé de démangeaisons quand je prends du retard sur l’heure de ma douche et j’ai lâchement renoncé.

Elsa Triolet, Roses à crédit (1959) Le Bonheur à la merci d’un frigidaire ?

par Jean-Michel Devésa

En écrivant Roses à crédit, Elsa Triolet s’est attachée à montrer les conséquences d’une aliénation nouvelle, celle que les formes très séductrices du crédit ont largement permise dès les années 60 du dernier siècle. Jean-Michel Devésa montre toute l’actualité de ce roman. Jean-Michel Devésa est universitaire mais surtout romancier. Une désarmée des morts, son dernier roman, vient d’être publié aux Éditions Le Temps des cerises.

La question communiste Un livre inédit de Domenico Losurdo vient d’être publié

Juste avant sa disparition en 2018, le philosophe italien Domenico Losurdo avait rédigé un dernier ouvrage, La question communiste. Ce livre vient d’être traduit en français par les éditions Manifeste, avec le soutien de la Fondation Gabriel Péri. Avec l’autorisation de l’éditeur, Liberté Actus publie ici quelques extraits du chapitre Le communisme comme « utopie inversée » ?

Avec Elsa Triolet Soyez au Rendez-vous des étrangers

par Vincent Taconet

Ce deuxième article de la série veut rendre hommage à la romancière Elsa Triolet et rappeler l’importance de son œuvre Le Rendez-vous des étrangers, roman publié en 1956, alors que la guerre française d’Indochine vient de prendre fin avec la défaite de Dien Bien Phu, que celle d’Algérie se profile, et que déjà, comme sous Vichy, mais ce n’est pas si étrange, l’étranger est présenté comme le profiteur indésirable ou celui qui détruit la France.

Nouvelle Dans la limite des places disponibles

par Antoine Blocier

Antoine Blocier, dont les lectrices et lecteurs de Liberté Actus ont déjà eu l'occasion d'apprécier la plume, nous offre ici un texte qui pourrait prêter à sourire, si le drame de son protagoniste, partagé, hélas !, par des millions de victimes de l'hécatombe sociale, ne nous renvoyait pas à la cruauté d'un système qui broie impitoyablement ses victimes.