Les ventes mondiales ont chuté de 4 % sur le même exercice, mais avec une baisse bien plus marquée sur certains marchés stratégiques, notamment la Chine (–27 % au premier trimestre 2025) et les États-Unis. Sur ce point, les annonces de Donald Trump n’ont fait que plonger un peu plus le groupe dans ses difficultés. Près d’un véhicule Nissan sur deux qui est vendu aux États-Unis est importé d’Asie ; les mesures douanières prévues par Washington pourraient donner le coup de grâce au constructeur.
À l’image de Tesla, Nissan souffre d’une gamme de véhicules vieillissante, très largement en retard – technologique notamment – sur ses concurrents, et reste incapable d’absorber les investissements nécessaires pour renouveler l’offre. Endetté jusqu’au cou, le groupe ne peut plus compter non plus sur Renault, qui s’est largement désengagé de son partenariat. Rappelons qu’il y a quelques mois à peine, un projet de fusion avec Honda avait été avorté.