À Haubourdin, on dénombre 200 tombes de soviétiques morts entre 1940 et 1945. Entouré de représentants de l’association mémorielle « Mémoire russe », du PCF et d’un membre de l’ambassade de Russie en France, William Roger (Union pour la reconstruction communiste) a servi un long et très documenté exposé sur cet épisode de notre Histoire.
Ces hommes morts dans le nord de la France étaient essentiellement, a-t-il rappelé, des soldats de l’Armée Rouge arrêtés par les Allemands sur le front de l’Est, des civils réquisitionnés par les forces d’occupation nazie à l’Est et transférés en France pour servir de main d’œuvre, notamment dans les mines et pour la construction d’ouvrages défensifs comme le Mur de l’Atlantique.
Il y avait aussi des immigrés russes et ukrainiens d’avant-guerre qui avaient participé à la grande grève des mineurs de 1941.
Une section russe du FTP MOI
L’organisation de l’évasion de prisonniers (une stratégie de l’Armée Rouge qui voulait créer un second front en France) a joué un rôle important dans la résistance intérieure. La FTP MOI a eu sa section russe devenue, en raison de ses actions spécifiques, le Comité central des prisonniers de guerre soviétiques…