À travers cette grève « perlée », les syndicats entendent frapper fort sur les jours de plus forte activité. Au cœur de leurs revendications : une charge de travail devenue insupportable, la généralisation programmée du travail dominical et la baisse continue des effectifs, sources d’épuisement physique et moral pour des équipes à bout. L’ouverture le dimanche, aujourd’hui en place dans 750 magasins, pourrait être étendue à l’ensemble du parc dès juin, sans compensation ni dialogue réel, dénoncent les organisations syndicales.
Le contexte social est particulièrement tendu. Après un premier mouvement stoppé en février, les syndicats affirment que leurs alertes sont restées lettre morte. La situation est d’autant plus explosive que Lidl France, en pleine croissance, refuse toute négociation nouvelle et reste silencieuse sur les demandes de hausse salariale ou de renforcement des effectifs.
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