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Pour la paix

Ian Brossat veut faire la « Guerre à la guerre » dans l’Hérault

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Mise à jour le 2 mai 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Mots -clé

PCF Paix

Dans une salle comble de la banlieue montpelliéraine, Ian Brossat a repris le flambeau de la lutte pour la paix, lors d’une réunion organisée par le PCF et les militants pacifistes de l’Hérault.

« Guerre à la guerre ! » Le mot d’ordre date de plus d’un siècle, de 1917 et de la fondation dans les tranchées de l’ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants). Il retrouve, hélas, toute son actualité. Et comme il faut résumer ce beau rassemblement et ce débat riche, ce sont ces deux mots, ce mot d’ordre de lutte, que je choisis.

Ils ont été rappelés par le secrétaire départemental de l’ARAC dans un discours dense, ouvrant l’intervention de Ian Brossat. L’objectif de cette réunion, organisée par la section de Mauguio-Lunel du PCF sur le thème « Promouvoir la paix dans le monde », a permis aux représentants de l’ARAC et du Mouvement de la Paix d’apporter leur point de vue combatif, d’ouvrir le débat et de favoriser une diversification des actions. Chacun a apporté sa pierre : les anciens combattants, en rappelant l’importance de leur combat séculaire contre toutes les guerres impérialistes, notamment coloniales.

Une dynamique militante qui rassemble et encourage

La représentante de la section locale du PCF s’est appuyée sur l’intervention de Fabien Roussel lors de son meeting pour la paix à Vénissieux, le 8 avril dernier. Aux côtés de Raoul Hedebouw, président du PTB (Parti du Travail de Belgique), d’un représentant de l’ambassade de Palestine en France, et de la « camarade-maire » de Vénissieux, Michèle Picard, le secrétaire national du PCF avait insisté sur le terrible bilan des conflits armés recensés dans le monde, sur les 2 440 milliards de dollars gaspillés en armement en 2023, et sur le doublement prévu des crédits militaires d’ici 2027 par Emmanuel Macron.

Ian Brossat, sénateur et porte-parole du PCF, est venu dans l’Hérault poursuivre cet engagement. Il a répondu aux attentes des 125 personnes présentes. 125 personnes, dans une ville moyenne de la banlieue de Montpellier, c’est un résultat important. D’autant plus que les organisateurs se réjouissaient de retrouver d’anciens camarades perdus de vue depuis longtemps, et ne connaissaient même pas plus de la moitié des participants. Un phénomène semblable avait été constaté à Vénissieux la semaine précédente, avec les 500 personnes venues écouter Fabien Roussel.

La paix comme perspective politique

Le débat a porté. La qualité des échanges l’a montré : quelque chose est en train de bouger. Et cela, en dépit de la propagande guerrière omniprésente dans les médias, de la pression belliciste des partis soutenant les conflits, et de la relance brutale de la course folle aux armements.

Une course à l’abandon de toute perspective d’amélioration de la vie. Une course vers la misère pour beaucoup. Une course à l’abîme, avec le risque réel d’un affrontement direct entre les principales puissances dotées de l’arme nucléaire.

La résistance à cette orientation politique démente existe. Partout. Dans les pays en guerre, dans les pays capitalistes où les marchands d’armes préparent la prochaine, jusqu’à l’ONU, où, malgré les blocages et les attaques d’un Trump ressuscité, des moments importants peuvent encore surgir. Deux personnes ont finalement adhéré au PCF lors de cette visite. Et l’idée d’organiser, pour les 80 ans des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, une grande journée de lutte en août 2025, fait doucement, mais sûrement son chemin.

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