Économie et Industrie

Malgré des dizaines de milliards d’euros de subventions, les grands projets industriels censés relancer la souveraineté technologique de l’Europe s’effondrent les uns après les autres.

À première vue, tout semble aller pour le mieux chez Konecta. Le groupe, spécialiste mondial de la relation client, poursuit sa mue digitale à marche forcée. Mais derrière cette vitrine technologique, une autre réalité se dessine. Une réalité faite de grèves, de souffrance au travail et de précarité silencieuse.

Quoique puissent en dire les tenants du retard industriel, les coopérations avancent. Manitou, entreprise française bien connue pour sa production de chariots élévateurs, vient de créer une coentreprise avec Hangcha, fleuron chinois du secteur.

Et ça recommence. Le refrain revient : « Les Français travaillent moins que les autres ». C’est reparti depuis quelques jours, sur les plateaux télé, dans les déclarations présidentielles, et jusque dans les colonnes économiques des grands médias. On agite à nouveau les statistiques OCDE sur le « temps de travail par habitant » pour faire passer l’idée que notre pays serait en déclin parce que ses citoyens ne « travaillent pas assez ». Le message est clair : il faudrait travailler plus, plus longtemps, plus dur.

Après avoir annoncé la suppression de 20 000 emplois dans les années à venir, le constructeur japonais a confirmé la fermeture de son usine d’Oppama (au sud de Tokyo d’ici à 2028. Environ 2 400 travailleurs sont concernés.