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Marek Piwnicki/unsplash
Industrie

La dépendance européenne mise à nu

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Mise à jour le 14 novembre 2025
Temps de lecture : 5 minutes

Mots -clé

Chine Industrie Automobile Union européenne

Semi-conducteurs, terres rares, énergie, on ne compte plus les éléments dont l’Europe s’est rendue dépendante au fil des ans. Pour se concentrer presque exclusivement sur les productions à forte – voire très forte – valeur ajoutée, ils ont laissé filer l’essentiel ; ce qui forme la base de toute industrie.

Nos confrères allemands du Handelsblatt titraient récemment « Le chat ne fait plus coucou », en référence à la statue porte-bonheur asiatique bien connue. Et pour cause. « Par commodité », comme certains aimeraient le croire, les dirigeants européens se sont largement désengagés des chaînes d’approvisionnement mondiales. Ou plutôt, ils se sont mis dans la posture confortable du client – celui qui commande, mais ne produit plus.

L’Europe, cliente du monde

Nexperia en est un bel exemple. Cette entreprise néerlandaise, propriété d’un groupe chinois, fabrique des petits composants à faible valeur ajouté. Quelques centimes seulement par pièce. Mais elle en fabrique 110 milliards chaque année, à destination de tous les secteurs industriels ou presque. On estime sa part de marché à 40%, pour ce qui est des « puces standards ». Elles sont petites, assez faciles à produire et à maîtriser, mais absolument indispensables.

Et si Nexperia fabrique effectivement le cœur de ces composants en Europe, elle doit ensuite les expédier en Chine…

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