Créée en 1994 par le Suédois Ericsson, cette technologie d’échanges de données sans fil est détenue par un consortium international, le Bluetooth Special Interest Group (SIG), comprenant entre autres les fabricants Intel, IBM, Nokia et Toshiba.
Le SIG gère les normes Bluetooth (la norme 1.0, 2.0, jusqu’à aujourd’hui la 6.0) et octroie les licences aux industriels qui veulent intégrer cette technologie à leurs produits.
Les propriétaires de Bluetooth récupèrent ainsi, pour chaque produit, les frais de déclaration de nombre de fabricants et, d’autre part, les cotisations de dizaines de milliers d’entreprises membres (qui paient 7 500 à 35 000 dollars par an).
Les constructeurs chinois développent leur propre protocole
Dans le contexte des sanctions américaines contre la Chine, Huawei, qui gère les réseaux de télécommunication chinois, notamment le réseau 5G, s’est vu interdire l’utilisation d’Android et a dû développer son propre système d’exploitation pour ses smartphones : HarmonyOS. Les États-Unis ont également interdit la fourniture de puces électroniques au géant chinois, qui s’est adapté grâce à la production nationale.
Autant dire que la technologie Bluetooth, qui exige des…