Point notable : pendant que les autorités néerlandaises évinçaient un PDG chinois sous la pression directe de Washington, Donald Trump terminait de négocier une trêve avec la Chine. Un « coup de billard à trois bandes » dont la Maison-Blanche a le secret, mais qui pourrait, cette fois, mettre à mal les pays européens pour longtemps.
L’origine de la crise, en quelques lignes
Début octobre, le gouvernement néerlandais a pris le contrôle de Nexperia, propriété de la société chinoise Wingtech, à l’aide d’une loi d’exception qui n’avait jamais été utilisée en 73 ans. Une décision prise directement sous la pression de Washington, selon de nombreuses sources.
Nexperia fabrique des composants qui ne coûtent que quelques centimes, mais qui sont indispensables à presque tous les appareils électriques, et omniprésents dans les voitures.
En réponse, Pékin a suspendu les exportations de puces produites par la filiale chinoise de l’entreprise.
Toute l’industrie automobile en alerte maximale
Selon un rapport réalisé par Prewave pour le journal allemand Handelsblatt, toutes les entreprises européennes du secteur de l’aérospatial et de la défense utilisent des puces Nexperia fabriquées en Chine.…