C’est au tour du Sénat d’examiner pendant sept jours le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui est arrivé de l’Assemblée avec 24 milliards d’euros de déficit. Un solde que la majorité sénatoriale souhaite abaisser à 15 milliards en rétablissant toutes les mesures antisociales du gouvernement. Face à cela, les groupes de gauche ont choisi de faire front commun en portant ensemble 19 amendements, tentative un peu désespérée de limiter la casse (sociale).
Précariser la Sécu, précariser les plus pauvres
Les sénateurs communistes du groupe CRCE-K se sont relayés à la tribune pour dénoncer ces choix qui conduisent à l’appauvrissement des Français et à la fragilisation toujours plus importante de notre contrat social. Il s’agissait de rappeler que le fameux « trou de la Sécu » résulte de choix politiques austéritaires et hypocrites, qui ont fait passer la part des cotisations dans son financement de 82 % en 1993 à 49 % en 2024.
Parmi les mesures les plus violentes, la commission des affaires sociales a rétabli le gel des prestations sociales sauf pour les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés. Autrement dit, tous les bénéficiaires des allocations…