Économie et Industrie

Tout au long de la semaine dernière, une petite musique a commencé à remplir la presse bourgeoise, des Échos jusqu’à TF1 : les cigales françaises ne travailleraient que 664 h par an, loin des 729 h effectuées par les fourmis germaniques.

Difficile période pour l’automobile allemande. Là-bas plus qu’ailleurs, les constructeurs n’en finissent pas de s’inquiéter des mesures prises par Bruxelles. L’UE s’engage dans un conflit commercial contre la Chine, singulièrement dans le domaine automobile. Outre-Rhin, la transition vers l’électrique est brutale.

Le cours de l’action NVIDIA a bondi en un an de 39 $ à 140 $, le 10 juillet dernier, porté par le boom autour de l’intelligence artificielle. La valeur boursière de l’entreprise est aujourd’hui de plus de 3.000 milliards de dollars, c’est-à-dire, plus que tout le CAC 40 ou le PIB de toute l’Afrique. Jusqu’à quand ?

Depuis des années, le gouvernement américain cible les entreprises chinoises ; entre autres, Huawei, connu pour ses smartphones et SMIC, fabricant de puces. Les États-Unis sont allés jusqu’à interdire la vente et l’importation d’équipements Huawei en 2019 et à imposer de lourdes sanctions à SMIC depuis 2020. Mais rien n’y fait.

Publié le 11 juillet dernier, le rapport de l’Insee établit les chiffres de la pauvreté en France en 2022. En demi-teinte, ce rapport démontre que le travail n’est plus un bouclier face à la pauvreté.