Le périmètre concerné, aujourd’hui intégré à la branche « Advanced Computing » d’Eviden, regroupe les activités de calcul haute performance (HPC), informatique quantique et intelligence artificielle appliquée. Il représente un chiffre d’affaires estimé à 800 millions d’euros en 2025 et mobilise plus de 2 500 salariés, en majorité en France. L’offre prévoit également jusqu’à 110 millions d’euros de compléments de prix liés à la performance financière des exercices 2025 et 2026.
En revanche, les activités d’analyse vidéo intelligente (« Vision AI »), notamment la filiale Ipsotek, sont exclues de la transaction et feront l’objet d’une réorganisation interne. Cette révision à la baisse du périmètre explique la différence avec l’offre non engageante de 700 millions d’euros présentée par l’État en 2024.
Pour Atos, en pleine restructuration financière et industrielle, cette cession partielle s’inscrit dans une tentative de stabilisation après des mois de turbulences. Le conseil d’administration a salué une offre « juste », validée par un expert indépendant. La signature de l’accord engageant est attendue dans les semaines à venir, pour une finalisation courant 2026.
Le ministre de l’Économie dit vouloir garantir l’autonomie stratégique de la France dans le domaine du calcul intensif, tout en laissant ouverte la possibilité d’associer d’autres industriels nationaux à la reprise.