Industrie

La sidérurgie est de retour dans le débat public — et ce n’est pas grâce au gouvernement, mais à la mobilisation des ouvriers et de leurs syndicats. Acculé, ArcelorMittal tente de justifier fermetures et reculs par une série d’arguments douteux.

L’Institut Montaigne vient de produire un rapport riche d’enseignements. Pourtant farouchement libéral et globalement suiviste des politiques menées depuis 20 ans, le think tank s’inquiète de la pénurie d’ingénieurs et de techniciens en France.

Alors que la miniaturisation atteint ses limites physiques et financières, la Chine investit massivement dans le packaging avancé. Cette technologie permet d’obtenir des performances proches des puces les plus modernes, sans dépendre des équipements occidentaux les plus critiques.

Au XVIIIe siècle, la demande croissante en textiles transforme radicalement l’économie britannique. L’industrie lainière, en particulier, joue un rôle moteur dans cette mutation, en modifiant les rapports de production et en accélérant la formation d’un prolétariat industriel. Derrière cette expansion, on retrouve une restructuration profonde du monde rural, marquée par l’essor de l’élevage ovin et l’expropriation massive des paysans.

« Je ne vais pas nationaliser Arcelor, ce serait dépenser des milliards d’euros », déclarait Emmanuel Macron le 13 juin sur TF1. Mais combien cela coûterait-il vraiment ?