Industrie

Automobile Interdire d’abord et réfléchir ensuite, Bruxelles revient sur l’interdiction des moteurs thermiques

par Esteban Evrard

C’est décidé. L’Union européenne vient de revenir sur l’interdiction des moteurs thermiques à l’horizon 2035. Cette mesure était sûrement l’une des plus emblématiques de l’UE. Un merveilleux exemple de sa déconnexion. Mais en pratique, les choses ne sont pas si simples et Bruxelles ne compte pas perdre la face. Explications.

Guerre technologique Pays-Bas, le pari dangereux contre la Chine

par Hervé Poly

Après l’affaire Nexperia, puis les restrictions visant ASML, les Pays-Bas se retrouvent en première ligne du bras de fer technologique entre Washington et Pékin. En s’alignant totalement sur les exigences américaines, La Haye prend un risque majeur : déclencher des représailles chinoises dans les semi-conducteurs, mais aussi dans les métaux critiques, où Pékin possède une puissance de feu considérable.

Nexperia Comprendre la débâcle de l’UE contre la Chine en 5 minutes

par Esteban Evrard

« L’affaire Nexperia » est passée presque inaperçue en France comme chez nos voisins. Pourtant, des usines ont été stoppées net et des centaines de milliers de salariés ont craint le chômage partiel. Pourquoi un tel silence autour d’un choc industriel de cette ampleur ? La question reste entière. Raison de plus pour revenir sur cette débâcle annoncée, avec un peu de recul.

Nouvel échec ACC renonce à l’Italie et entre dans le dur à Douvrin

par Esteban Evrard

Ce n’est décidément pas la joie dans les équipes d’ACC. La coentreprise qui réunit Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies devait être l’un des leaders européens de la production de batteries. Après quelques années d’existence à peine, seul un site sur les trois prévus existe réellement, mais difficilement. Le consortium pourrait même abandonner son projet sur le site italien de Termoli dès la fin de l’année.

Sidérurgie Novasco. Trois usines fermées, une reprise minimale

par Esteban Evrard

La messe est dite pour Novasco. Après onze ans d’agonie industrielle ponctuée de quatre redressements judiciaires, la chambre commerciale de Strasbourg a tranché. Une seule des quatre usines survivra. Les trois autres seront liquidées. À Hagondange, Custines et Saint-Étienne, c'est plus de cinq cents salariés qui apprennent qu’ils n’ont plus d’avenir dans l’acier, si ce n’est celui d’un plan social à négocier sous la pluie et les fumées de pneus brûlés.