Hervé Poly

Le système énergétique Ukrainien est exsangue alors que l’hiver approche. La guerre en Ukraine se poursuit depuis 2 ans et demi ; les forces russes ont stoppé rapidement l’incursion de Koursk et progressent régulièrement sur tous les fronts du Donbass. Dans les capitales européennes, la panique et la surenchère laissent parfois place à la lucidité : l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre.

L’utilisation par les États-Unis du dollar comme arme politique est de plus en plus contestée par de nombreux pays. Pour les BRICS+, cette situation ne peut plus durer.

En amont des producteurs, des fabricants et des distributeurs, les acteurs financiers prospèrent sans scrupules, invisibles pour le grand public. Ils font la pluie et le beau temps sur les prix des matières premières agricoles. Ces acteurs, ce sont des banques, des fonds d’investissements, des assurances qui profitent de l’opacité et l’absence de régulations pour spéculer sur les matières premières alimentaires. Pire, les différentes crises sont autant d’opportunités de tirer leur épingle du jeu pour ces vautours sans vergogne.

Le vice-président chinois Han Zheng a exprimé l'espoir d'approfondir la coopération entre la Chine, la Mongolie et la Russie, appelant à l'accélération de la construction du corridor économique Chine-Mongolie-Russie. Avant la visite de Han Zheng, le président russe Vladimir Poutine s'est rendu en Mongolie plus tôt ce mois-ci.

L’Ukraine subit une saignée sur le front le plus crucial d’un pays : le front démographique. Face à la pénurie notable de soldats, le gouvernement a adopté une nouvelle loi de mobilisation. À cela s’est ajouté, le 20 août dernier, le vote d’une loi sur la double nationalité, permettant d’accorder la citoyenneté ukrainienne aux mercenaires étrangers.