Alors que la loi l’y oblige, le gouvernement a dévoilé sa Stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique. Ce document, censé fixer la trajectoire budgétaire de la politique climatique française, confirme surtout un désengagement massif de l’État.
L'hémicycle est en fusion avec les discussions de la partie recettes du projet de loi de finances 2026. Les forces libérales sont arc-boutées sur leur refus de tout impôt nouveau, ou de toute augmentation de la charge fiscale. Taxe Zucman, taxation des dividendes, taxation des hauts patrimoines, etc, etc. Toujours les mêmes sempiternels arguments ressassés sur les plateaux des chaînes d’information.
Chaque année, le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) apporte son lot de régressions sociales et sanitaires. Le cru 2026 ne fera pas exception.
Le 7 mai 2017, un quasi-inconnu de 39 ans, est élu président de la République. Ce Rastignac de la Somme entre ainsi par le plus haut dans la carrière politique. Il n’a jamais été élu, même pas conseiller municipal. Il n’a milité nulle part. Il s’est simplement doté, un an avant l’élection d’un « parti » qu’il a baptisé « En marche », ses propres initiales : Emmanuel Macron.
La France vient de vivre un véritable psychodrame ces derniers jours avec la perspective des motions de censure déposées à l’Assemblée nationale visant à renverser le gouvernement Lecornu II.
Depuis plusieurs semaines, voire depuis la dissolution ratée d’Emmanuel Macron, des hommes et femmes politiques, des commentateurs, des journalistes, s’interrogent, avec plus moins de sincérité : pourquoi ce qui est possible ailleurs n’advient pas en France. Pourquoi on n’arrive pas à bâtir chez nous ces grandes coalitions ?
Le 13 octobre, en Égypte, Emmanuel Macron n’a pas vu, comme l’Empereur, le vrai, le Grand, les siècles qui nous contemplent, il a plutôt joué au neveu, Louis Bonaparte, à la veille du coup d’État du 2 décembre 1851.
Jeudi matin 16 octobre, deux motions de censure, présentées tour à tour par le RN et LFI, attendent la politique du gouvernement Lecornu 2. Mais après son discours de politique générale prononcé ce mardi 14, le Premier ministre a de bonnes chances de se maintenir.
Proprement inouï. Le gouvernement Lecornu aura duré 836 minutes. Sa composition annoncée dimanche à 19 h 45, le gouvernement a cessé d’exister ce lundi à 9 h 41, avec l’annonce de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, nommé à Matignon il y a moins d’un mois par Emmanuel Macron.