BRICS+

L’avenir devient inexorablement multipolaire, et les BRICS+ en sont désormais les architectes. Lors de la séance d’ouverture, en plus des membres et des nouveaux membres, les dirigeants et chefs de délégation de 35 pays ont pris la parole, avec la Palestine en invité d’honneur ; le tout en présence du secrétaire général des Nations unies.

Les BRICS+, avec l’ajout de nouveaux partenaires, renforcent leurs positions sur plusieurs fronts à la fois. De nombreuses annonces sont prévues cet automne à Kazan, en Russie, lors du 16ᵉ sommet. La création d’une bourse céréalière est ardemment souhaitée par la Russie. L’annonce bouscule déjà un marché international dominé depuis des décennies par les grands trusts céréaliers.

L’utilisation par les États-Unis du dollar comme arme politique est de plus en plus contestée par de nombreux pays. Pour les BRICS+, cette situation ne peut plus durer.

La Turquie a officiellement demandé à rejoindre le groupe des BRICS dans le but de renforcer son influence internationale et de nouer de nouveaux liens avec d’autres pays que ses alliés occidentaux traditionnels.

Cuba a réitéré sa détermination à évaluer toutes les possibilités de rapprochement avec les pays des BRICS, à la recherche d'avantages mutuels, y compris la possibilité de devenir un État associé du groupe. Dans son intervention lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, le membre du Bureau politique et ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodríguez Parrilla, a déclaré que Cuba s'insérait volontiers dans les initiatives de grande envergure promues par les pays membres du groupe, comme dans le cas de la Ceinture et de la Route de la Chine, et d'autres initiatives globales.