Friedrich Merz, 69 ans, n’est pas seulement le nouvel homme fort de l’Allemagne. C’est un symbole. Celui d’un pays où les portes tournantes entre les cabinets ministériels et les conseils d’administration des géants de la finance ne cessent de pivoter. Avocat devenu député, député devenu banquier, banquier redevenu député, Merz a fait de sa carrière un tourbillon d’ambitions et de conflits d’intérêts.