ArcelorMittal était en tête de ce mouvement, avec l’inquiétude de la fermeture d’un four à Dunkerque et de la diminution des activités à Fos-sur-Mer, mais c’est l’ensemble du secteur qui était debout.
Développer et pérenniser l’activité
Parallèlement, la mobilisation prenait dans d’autres groupes, à l’image de ThyssenKrupp, géant allemand de l’acier.
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Allemagne : ThyssenKrupp en plein chaosLes revendications sont multiples ; conditions de travail, salaires et embauches. Mais c’est le besoin d’investissements qui reste au cœur du combat des salariés. Conscients du rôle majeur de l’acier dans la transition écologique, ils exigent de nouvelles machines et un effort pour moderniser les usines avec un objectif : assurer la pérennité des activités et garantir la souveraineté du pays.
C’est par exemple le cas de l’usine ThyssenKrupp d’Isbergues, dans le Pas-de-Calais. Spécialisé dans la production de tôles à grains orientés, ce site – qui détient un quasi-monopole en Europe – est au cœur d’un marché d’avenir, en matière de transition écologique et de décarbonation notamment.
En proie à une concurrence…