Les nouveaux projets présentés en grande pompe ont toutefois du mal à masquer le climat morose dans lequel est plongé le secteur.
Sur le même sujet : Les effectifs des équipementiers automobiles pourraient être divisés par deux
À la veille de l’ouverture du salon, Carlos Tavares indiquait « ne pas exclure la fermeture d’usines en Europe », après avoir revu à la baisse les objectifs de marge de Stellantis pour l’année 2024. Des annonces qui font suite à celles de Volkswagen, en passe de fermer des sites outre-Rhin pour la première fois de son histoire. Conséquences immédiates, les équipementiers voient, eux aussi, leurs objectifs de résultats à la baisse.
Pour aller plus loin : L’Allemagne, moteur des difficultés économiques européennes
Au-delà de ces chiffres, c’est tout l’avenir du secteur sur le continent qui est posé ; les 14 millions de travailleurs concernés n’en finissent pas de craindre une crise historique de l’automobile. S’y ajoutent des volumes de vente en baisse, qui n’ont pas atteint le niveau d’avant COVID, et des stocks qui s’agrandissent au risque de rompre des chaînes entières.
En bref, ce mondial de l’auto lève le voile sur de nombreuses choses et, bien qu’empli de promesses et de projets, il ne suffira pas à rassurer les travailleurs de la filière, ni les Français qui ne sont pas fâchés avec la voiture, mais qui n’ont simplement plus les moyens d’en changer.