Le premier trimestre 2025 n’est pas plus joyeux pour la marque. En avril, ses ventes ont chuté de 62% au Royaume-Uni et de 46% en Allemagne. Mais c’est sur le territoire chinois que Tesla trinque le plus. Quand le groupe voit baisser ses ventes de 87% sur an, son principal concurrent, BYD, les voit augmenter de 90%. L’écart est sans appel.
Lire aussi : Plongée au cœur d’une gigafactory
Une gamme vieillissante et des rivaux innovants
Pris sous cet angle, la question du boycott est à relativiser. Les raisons principales sont très matérielles. D’abord, Tesla peine à renouveler son offre, avec des modèles S et X vieillissants. Ces voitures qui, lors de leur sortie, étaient devenues le symbole de « la voiture de demain » ont pris un sacré coup de vieux. De l’autre côté du Pacifique, en Chine, les constructeurs se tirent la bourre et innovent à vitesse grand V. Leurs modèles sont désormais bien mieux armés, dans tous les domaines ou presque, et restent à des prix inférieurs à leurs équivalents américains.
Tesla semble hors-jeu. Dernier exemple en date : la course à la recharge ultrarapide entre BYD et CATL, deux géants chinois des batteries. BYD annonçait en début d’année une…