Le syndicat IG Metall, représentant 120 000 salariés dans six usines allemandes, a annoncé des grèves à partir du 1ᵉʳ décembre en réaction au plan d’économie prévu par la direction qui comprend une baisse de 10 % des salaires, un gel des augmentations et la fermeture de plusieurs sites en Allemagne.
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La proposition syndicale d’un fonds de solidarité, alimenté par une augmentation salariale de 5,5 % et destiné à amortir les surcapacités, a été rejetée par la direction, qui refuse également d’exclure la fermeture de sites. « Volkswagen abandonne ses travailleurs, il n’y a pas de vision pour l’avenir », dénonce un représentant d’IG Metall.
Dans ce bras de fer, les salariés semblent déterminés à défendre leurs usines et leurs conditions de travail. Une mobilisation d’envergure, impliquant potentiellement des milliers de travailleurs, pourrait paralyser l’activité des principaux sites allemands dès le début du mois de décembre.
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