Pour ce 1er mai, la CGT voulait une démonstration de force à Dunkerque. Près de 1 500 personnes ont répondu à l'appel de Gaëtan Lecocq, secrétaire du syndicat pour ArcelorMittal.
Sans chaux, pas d’acier. Sans acier, pas d’industrie. C’est une poudre blanche, discrète, souvent cantonnée à l’image d’un vieux seau de maçon. La chaux est pourtant une matière première essentielle.
Il y a des silences qui tuent plus sûrement que les balles. Le mutisme de l’État français face au sabordage industriel en est un. Vencorex, cédée pour une bouchée de pain à un groupe chinois, est l’un des symboles de cette trahison institutionnelle.
British Steel compte fermer ses hauts fourneaux à Scunthorpe. Plus de 2 700 emplois sont menacés. La longue descente aux enfers de la sidérurgie britannique se poursuit.
Quelques semaines après le meeting organisé par la CGT d'ArcelorMittal Dunkerque, l'organisation syndicale vient de remettre le couvert au même endroit pour une grande réunion de travail avec les représentants syndicaux des sites concernés, l'UD Nord de la CGT et la secrétaire nationale Sophie Binet. Un plan stratégique a été élaboré.
Personne n’aurait imaginé se poser la question il y a 10 ans. Produira-t-on encore de l’acier en France dans les années qui viennent ? L’alarmisme n’est pas de mise, mais le bruyant désengagement d’ArcelorMittal laisse planer cette idée.
Les mauvaises nouvelles autour de l'avenir d'ArcelorMittal ne peuvent laisser indifférents les Dunkerquois. C'est que l'histoire et l'avenir de la ville et de l'agglomération sont liés de très près à la sidérurgie qui s'est implantée, bord à quai, sur ce territoire portuaire il y a maintenant 66 ans.
Dans l'univers d'ArcelorMittal, les nouvelles s'enchaînent avec une rapidité effrayante. Nous apprenons ce mercredi 12 février la démission du directeur général d'ArcelorMittal France, Matthieu Jehl. Il avait été nommé à ce poste en 2021.