Des accusations de génocide à Gaza, portées par l’ONU, des ONG et des procédures internationales, secouent Israël. Le pape François, dans une prise de position rare, évoque pour la première fois la gravité des événements.
Les organisations de défense des droits de l’homme ont salué ce jeudi 21 novembre la décision de la Cour pénale internationale de délivrer des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, et Mohammed Deif pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël et en Palestine depuis le 7 octobre 2023 ».
Ce jeudi, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, et Yoav Gallant, ancien ministre de la Défense. Les accusations visent leur responsabilité dans les actions militaires à Gaza depuis le début du conflit en octobre 2023.
Le dernier tué, Majdy Salem, jeune milieu de terrain de 20 ans, est mort lors d'une attaque sans précédent sur la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, tuant 18 personnes.
Parce qu'elle est particulièrement rare, la chose mérite d'être signalée. L'armée israélienne est gênée et peine à s'expliquer. En cause, une vidéo montrant deux soldats, sur une terrasse, incendiant le drapeau libanais tandis que leurs compagnons rient et entonnent un chant aux accents guerriers.
Le 11 novembre 2004, à l’hôpital d’instruction des armées Percy (à Clamart près de Paris) mourait Yasser Arafat. La cause palestinienne venait de perdre un de ses chefs et un de ses représentants les plus emblématiques.
En un an, l’armée israélienne a largué plus de 100 000 tonnes de bombes sur Gaza. Alors que les appels au cessez-le-feu se multiplient, Gaza fait face à l’une des crises humanitaires les plus graves de l’époque contemporaine.
Une décision symbolique, mais qui constitue un signal politique important qui confirme la reconnaissance croissante de l’État palestinien au niveau international : le Conseil d’administration du Bureau international du travail (BIT), l’organe exécutif de l’Organisation internationale du travail (OIT), vient de reconnaître officiellement la Palestine en tant qu’État.
À l'appel de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), et comme dans de nombreuses villes ce week-end, un nouveau rassemblement a eu lieu ce dimanche après-midi 3 novembre, à Lille. En ligne de mire : les revendications habituelles et la protestation contre la venue en France du ministre israélien Bezalel Smotrich.