Palestine

Dix jours après la présentation par le président des États-Unis de sa proposition de plan de paix pour Gaza, les négociations entamées à Charm-el-Cheikh débouchent sur de premiers résultats et un premier accord. Mais la suite ?

Après la reconnaissance officielle de la Palestine par la France, la Grande-Bretagne, le Canada, le Portugal et l’Australie, plusieurs ministres israéliens réclament l’annexion immédiate de la Cisjordanie. Il y a quelques semaines, Tel-Aviv frappait militairement Doha en pleine médiation avec le Hamas, un acte perçu comme un aveuglement suicidaire qui isole davantage Israël sur la scène internationale.

La date s'inscrit indéniablement dans l'Histoire, et notamment celle du Proche-Orient. Ce 22 septembre, à l'occasion de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, à New York, la France reconnaît l'État de Palestine. Elle est entourée de nombreux autres pays. Pour autant, qu'est-ce qui va réellement changer pour la Palestine et son peuple ?

À la prochaine Assemblée générale de l’ONU, Bruxelles officialisera la reconnaissance d’un État palestinien, rejoignant ainsi la France, le Royaume-Uni, l’Australie ou encore le Canada. Une décision qui s’inscrit dans une dynamique diplomatique face à la crise humanitaire et aux violations du droit international en Palestine.

Une banderole réclamant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza et « le respect du droit international » a été déployée sur l’hôtel de ville d’Avion (Pas-de-Calais). Le député RN de la circonscription, Bruno Clavet, a saisi les services de l’État pour la faire retirer au titre de « la neutralité du service public ». Le maire communiste d'Avion, Jean Letoquart, qui a reçu un courrier en ce sens de la préfecture, évoque de son côté « un appel à la paix ».