Extrême droite

Il faut aller au-delà de l'émoi suscité, jeudi 30 octobre, par le vote de la résolution présentée par le Rassemblement national lors de sa niche parlementaire. La demande de dénonciation de l'accord franco-algérien de décembre 1968 n'a d'autre sens que d'incendier un peu plus les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie. Avec la complicité de la droite républicaine.

Des enregistrements audios révèlent un système de pots-de-vin impliquant Karina Milei, sœur et secrétaire générale du président argentin. L’affaire, liée à l’achat de médicaments pour personnes handicapées, fragilise le chef de l’État à l’approche des élections législatives d’octobre.

Une banderole réclamant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza et « le respect du droit international » a été déployée sur l’hôtel de ville d’Avion (Pas-de-Calais). Le député RN de la circonscription, Bruno Clavet, a saisi les services de l’État pour la faire retirer au titre de « la neutralité du service public ». Le maire communiste d'Avion, Jean Letoquart, qui a reçu un courrier en ce sens de la préfecture, évoque de son côté « un appel à la paix ».

Longtemps qualifiées de propagande, les accusations de présence néonazie au sein des forces ukrainiennes sont désormais reconnues par les médias français. Une évolution rendue inévitable par l'accumulation de faits documentés, y compris sur le sol français.

Parce que le RN refuse de les condamner, les écrits de la députée Caroline Parmentier, lorsqu'elle était journaliste au journal d'extrême droite Présent, mettent un point final à la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen.