Le 13 octobre, en Égypte, Emmanuel Macron n’a pas vu, comme l’Empereur, le vrai, le Grand, les siècles qui nous contemplent, il a plutôt joué au neveu, Louis Bonaparte, à la veille du coup d’État du 2 décembre 1851.
Jeudi matin 16 octobre, deux motions de censure, présentées tour à tour par le RN et LFI, attendent la politique du gouvernement Lecornu 2. Mais après son discours de politique générale prononcé ce mardi 14, le Premier ministre a de bonnes chances de se maintenir.
Ce samedi 11 octobre, à travers toute la France, les associations de toute sorte qui font la richesse de notre vie sociale manifestent. Qu’est-ce qui les mobilise donc ?
De la mise en scène grandiose du Louvre aux cahiers de doléances ignorés, Emmanuel Macron n’a jamais su entendre le pays réel. Entre promesses d’humilité et mépris, le fossé s’est creusé. À l’heure où la colère gronde et où tout vacille, une certitude demeure : le Président n’a jamais compris le peuple qu’il prétend gouverner.
Alors que les partis politiques cherchent un gouvernement de cohabitation ou un départ d’Emmanuel Macron, les marchés financiers se montrent menaçants. Les institutions européennes et le Fonds Monétaire International pourraient être tentés d’intervenir dans la crise politique française.
Interrogé sur France 2 hier soir, le fugace Premier ministre Sébastien Lecornu s’est montré ouvert à rouvrir le dossier des retraites. Gouvernement et patronat commencent à calculer les frais de la crise politique ouverte par le passage en force de la réforme des retraites en 2023.
Lors des Universités d’été du PCF, Fabien Roussel a alerté sur la situation du monde associatif qui est « asphyxié par les coupes budgétaires successives ». Le secteur compte 2 millions d’associations, 16 millions de bénévoles et 1,8 million de salariés. Mais aujourd’hui, 186 000 emplois sont menacés, au risque de provoquer « l’un des pires plans sociaux de l’histoire de France ».
« Tous les ingrédients sont réunis pour gagner », martèle la CGT. Réunie en Comité confédéral national (CCN) ces 26 et 27 août, la direction du syndicat appelle à « construire un processus de lutte » face à un gouvernement accusé de mener « un budget d’une violence inédite ».
À l’aube de la rentrée scolaire 2025, le principal syndicat du primaire, le FSU-SNUipp, tire la sonnette d’alarme. Face aux 45 milliards d’euros d’économies annoncés par le gouvernement pour le budget 2026, le syndicat redoute une nouvelle vague d’austérité qui n’épargnera pas l’Éducation nationale.