BRICS+

La guerre commerciale lancée par Donald Trump et poussive par Joe Biden est en échec. Les restrictions imposées par la Maison-Blanche contre Huawei, interdisant l'utilisation des technologies américaines dans ses produits, ont peut-être bien eu l’effet inverse. Richard Yu, le président du groupe, a annoncé de Shenzhen (province chinoise) qu’il y avait plus de 900 millions d’appareils de sa marque en circulation fonctionnant sous HarmonyOS.

Cuba a réitéré sa détermination à évaluer toutes les possibilités de rapprochement avec les pays des BRICS, à la recherche d'avantages mutuels, y compris la possibilité de devenir un État associé du groupe. Dans son intervention lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, le membre du Bureau politique et ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodríguez Parrilla, a déclaré que Cuba s'insérait volontiers dans les initiatives de grande envergure promues par les pays membres du groupe, comme dans le cas de la Ceinture et de la Route de la Chine, et d'autres initiatives globales.

Après deux années de conflit ouvert avec la Russie, on est en droit de se demander quel pan de l’économie mondiale a le plus « profité » de la guerre.

Actuellement, les BRICS+ dépassent le G7 (États-Unis, Canada, Japon, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie) dans la part du PIB mondial. Mais quel est le moteur de l’extension des BRICS+ face à l’atonie économique des grands pays capitalistes du G7 ?

L’Inde est aujourd’hui confrontée à une grave crise agricole qui mobilise des centaines de milliers de paysans. Nouvelle crise après le succès du « siège » des autoroutes menant à la capitale qui avait duré un an en 2021. Ce bras de fer contre une libéralisation des marchés agricoles avait poussé le gouvernement du Premier ministre Modi à abandonner ses projets de réforme agricole. Le tout dans un contexte d’une robuste croissance de près 7 %, mais aussi de très fortes disparités sociales.