La Maison-Blanche en embuscade ?
Le climat était chaud dans les bureaux de votes vénézuéliens ce dimanche 28 juillet. Le Président sortant se trouvait face à Edmundo Gonzáles, candidat d’extrême droite soutenu par les États-Unis et par María Corina Machado ; leadeuse de l’opposition au chavisme et interdite d’exercer toute fonction publique jusqu’en 2030.
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L’Administration états-unienne porte toujours une attention particulière à la vie politique vénézuélienne. Le pays dispose des plus importantes réserves pétrolières mondiales et bataille pour préserver son indépendance et sa souveraineté en la matière. Dès 2002, Chávez se plaçait au cœur de la résistance aux majors du pétrole au sein de l’OPEP.
Une politique vivement fustigée par la Maison-Blanche qui, depuis des années, accentue les sanctions contre Caracas et l’embargo pétrolier visant à évincer Nicolás Maduro. L’opposant principal du Président sortant comptait d’ailleurs privatiser PDVSA, la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien.
Malgré des sondages peu encourageants à quelques semaines du scrutin, celui-ci s’est transformé en référendum pour ou…