La Chine, le Japon et la Corée du Sud avancent vers un marché de libre-échange, tandis que Washington s’enferme dans une guerre commerciale qui pourrait bien se retourner contre ses propres intérêts.
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Quand la guerre commerciale devient un piège
En taxant le Cambodge, le Laos, le Myanmar et le Vietnam à des taux allant jusqu’à 45 %, Washington frappe des économies déjà fragiles et dépendantes de l’exportation. Derrière la façade du protectionnisme, c’est un vandalisme économique qui s’opère. Ces pays, en quête de développement, sont freinés dans leur industrialisation, empêchés d’accéder à des marchés essentiels et contraints de revoir leurs stratégies commerciales.
Face à ce désastre économique, les États-Unis s’enferment dans leur propre piège. La dette monstrueuse des États-Unis ne cesse d’augmenter, creusant un gouffre financier qu’aucune guerre commerciale ne pourra combler. Washington cherche en réalité à faire chuter le dollar, un pari risqué visant à rendre ses exportations plus compétitives et à inciter les industriels à relocaliser leur production sur le sol américain.