Ouverte en 1961, cette usine est l’un des fleurons du groupe. Près de 18 millions de véhicules y ont été produits en 60 ans. Mais rien ne va plus pour la société. Sur la période 2024-2025, elle a essuyé une perte nette annuelle de 4,1 milliards d’euros. Conséquence directe, la direction – en partie renouvelée – s’est lancée dans un plan de restructuration avec, en priorité, la suppression de 20 000 emplois et la fermeture de 7 usines d’ici à la fin de l’exercice 2027. L’entreprise n’a pas fait part de ses prévisions pour le prochain exercice pour le moment, évoquant les incertitudes liées aux droits de douane imposés par Washington (45 % des Nissan vendues sont importées d’Asie).
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Seule information disponible pour le moment, la société ambitionne de réduire de 20 % sa capacité industrielle globale et abandonne plusieurs projets, comme l’usine de batteries de Kitakyūshū, pour réaliser au moins 100 milliards de yens d’économies, augmenter le taux d’utilisation des usines, et ajuster la production à une demande en repli structurel
Autre conséquence de cette situation, Nissan chute considérablement en bourse (plus de -40 % depuis janvier…