Tout a commencé avec le rugby à 7. Antoine Dupont et toute l’équipe ont été les premiers à la faire tinter après leur victoire contre l’Uruguay. C’était le début d’une tradition, à laquelle même Noah Lyles, s’est essayé après son sacre olympique sur le 100 m, déclarant même avoir « rêvé de la faire sonner » après avoir « vu des gens la faire sonner une fois, deux fois, trois fois ». « Je me suis dit, quand j’aurai ma chance, je la ferai cette cloche autant de fois que possible » concluait-il. Après chaque victoire, qu’elle soit française ou d’une autre délégation, la cloche résonne.
Fabriquée sur mesure pour l’événement, elle sort tout droit de la Fonderie Cornille Havard, une fonderie qui ne date pas d’hier. En 1865, les fondeurs de cloches normands coulaient des cloches aux pieds des églises et des cathédrales. Aujourd’hui, ils sont installés à Villedieu-les-Poêles et continuent ce savoir-faire ancestral. En 2013, c’étaient déjà eux qui avaient livré les nouvelles cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
La cloche sera également présente dans l’enceinte dionysienne lors des Jeux paralympiques (28 août - 8 septembre) avant de rejoindre l’une des tours de Notre-Dame. « Paris 2024 contribue, d’une certaine façon, à la reconstruction de Notre-Dame. Une partie des Jeux et de l’esprit olympique restera à vie à Notre-Dame », confirme Pierre-André Lacout, Cluster Manager au Stade de France, sur le site de Paris 2024.