Des démarches saluées par les associations de supporters, qui notent un pas en avant en la matière, rappelant que « c’est dans les stades que naît l’engouement populaire dont profitent les joueurs et l’ensemble des supporters ou des spectateurs ».
Un retournement de veste qui passe mal
Mais patatras ! Alors que la Ligue de Football professionnelle avait annoncé un calendrier des rencontres de Ligue 2 poursuivant cet effort, elle vient d’annoncer, avec BeIN Sports, que les rencontres auraient majoritairement lieu les vendredis et lundis soir.
Une annonce vécue comme une trahison pour les supporters et autres familles « qui économisent afin de se payer des places, qui attendent le weekend afin de se rendre au stade après une semaine de travail », écrit Cathy Apourceau-Poly, Sénatrice PCF du Pas-de-Calais, dans un courrier adressé à Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports. Une situation que l’élue qualifie « d’intolérable au regard de l’engagement du public ».
Si le Racing club de Lens est en Ligue 1, la Sénatrice prend en exemple ce club reconnu pour l’attache populaire dont il bénéficie. En solidarité avec les supporters de la division inférieure, elle affirme que « si nous permettons que les rencontres à domicile et à l’extérieur se déroulent en semaine, de nombreux abonnés ne pourront plus s’y rendre ».
Par la même occasion, elle rappelle que la Ligue de foot professionnelle est délégataire de service public et, qu’en tout état de cause, « elle ne peut pas s’exonérer de ses devoirs ».
En attendant une réponse de la part des parties prenantes, et notamment de la ministre des Sports, les associations de supporters poursuivent leur combat pour que les rencontres de Ligue 2 aient toujours lieu le weekend.
