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Jocelyn Dessigny - JDESS - CC BY-SA 4.0
Villers-Cotterêts (Aisne)

Le député RN, les Jeunesses Hitlériennes et les néonazis dans Laon…

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Extrême droite Assemblée nationale

T’as beau mettre un costume à 1.500 €, être rasé de près, sentir le parfum à pas de prix et parler un langage policé… une petite frappe reste une petite frappe.

Après avoir traité une députée de poissonnière, rappelé que la place des femmes était à la maison et tenu des propos lui valant une plainte pour propos racistes, le député Rassemblement national de la 5ᵉ circonscription de l’Aisne, Jocelyn Dessigny a, à nouveau, montré ses préférences politiques.

Et elles pointent clairement vers les néonazis et autres nostalgiques de l’hitlérisme.

Un internaute l’a récemment épinglé pour une photo le représentant avec un tee-shirt du groupe In Memoriam, musiciens de la mouvance néonazie qui reprennent notamment un chant de marche des jeunesses hitlériennes, Es dröhnet der Marsch der Kolonne.

Révélée par Mediapart, l’information a eu pour conséquence immédiate la disparition de la photographie du compte Facebook du député, conseiller municipal de Villers-Cotterêts.

Une honte pour l’Assemblée nationale

Les communistes de l’Aisne, par la voix de Grégory Tomasini ont quant à eux dénoncé la démonstration d’admiration du député de la République pour les néonazis.

« Une honte pour le département et pour la représentation nationale (qui) rappelle les racines idéologiques du parti (le RN) ».

Tentatives d’implantation à Laon

La ville haute de la « Montagne Couronnée » y est l’objet de manifestations nocturnes, de collages de mots d’ordre haineux visant particulièrement des militants communistes pistés comme tels jusqu’à leur domicile.

Le secrétaire fédéral du MJCF a d’ailleurs interpellé le Préfet Thomas Campeaux sur les dégradations commises contre la librairie engagée L’Étoile Noire, les menaces sur les réseaux sociaux, les autocollants néonazis.

Parmi les mouvements promus par les militants néonazis semblant venir de Reims et de l’Oise, Bordeaux Nationaliste, groupe dissout le 1ᵉʳ février de cette année « pour son idéologie xénophobe et ses appels à la haine et à la violence ».

Le Préfet semble avoir pris la mesure de ces menaces réelles et les patrouilles de police sont plus fréquentes.

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