Si l’Hérault est un département viticole de premier plan (1ᵉʳ producteur de rosé, 2ᵉ de blanc, 3ᵉ de rouge) la viticulture y dépasse son simple poids économique. Il s’agit de paysages, d’histoire sociale et politique, de culture. La Fédération de l’Hérault du PCF a choisi de hausser le ton sur la question.
Viticulture, pays et capitalisme
Face aux changements climatiques, elle s’insère dans un rôle de coupe-feu entretenu ; elle est une activité peuplante essentielle en complément des autres productions agricoles : olivier, cultures céréalières, maraîchage, élevage ovin. S’inscrivant dans un temps long, elle souffre plus que d’autres des politiques de casse agricole.
« Le capitalisme, dont le fondement même est la recherche du profit maximum dans un temps minimum, est l’ennemi historique des viticulteurs du midi », rappellent les communistes du département. La viticulture languedocienne, elle, s’inscrit dans le temps long sur des parcelles à taille humaine, pour créer un produit récréatif, non vital pour le consommateur, pour qui la qualité devient de plus en plus importante.
Primes à l’arrachage, concurrence, chômage
L’État annonce donc 120 millions d’euros sous forme de prime…