Les médecins et les étudiants en médecine sont vent debout contre la loi transpartisane portée par le député Guillaume Garot, dont l’article 1er prévoyant la régulation des installations a déjà été adopté par l’Assemblée nationale. Alors qu’un mouvement de grève est prévu cette semaine parmi les généralistes, les internes et les externes (médecins en formation), le premier ministre tente de rectifier l’assaisonnement. « La loi de la régulation autoritaire ne sera donc pas celle que nous retiendrons dans l’étape que nous ouvrons aujourd’hui ».
Le refus des médecins de s’installer dans des zones enclavées, où les services publics ont été démantelés tout comme les hôpitaux de proximité, semble avoir été entendu, en tout cas dans un premier temps. Mais il s’agit de trouver une solution urgente pour les six millions de Français n’ayant pas de médecin traitant.
En conséquence, au nom de la solidarité confraternelle, les médecins devraient aller consulter deux jours par mois en « zone rouge ». Sueur aux lèvres et mouchoir à la main, François Bayrou se dit déterminé. « Les préfets et les Agences Régionales de Santé n’interviendraient qu’en cas d’absence de réponse locale ».
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