Le service emploie 47 salariés et met au monde 650 bébés par an. Le corps médical, unanime, dénonce « une gestion purement financière court-termiste » qui « sacrifie l’intérêt des patients et de l’établissement ».
En effet, ce sont uniquement des critères de gestion financière qui motivent la fermeture.
Le service est bénéficiaire mais pas suffisamment pour Vivalto, dont il n’est pas inutile de rappeler, que les principaux actionnaires sont des banques : Arkéa Capital (le fonds d’investissement du Crédit mutuel), BNP Paribas Développement et le Groupe Crédit agricole.
Cette décision est catastrophique. Non seulement elle réduit l’offre de soins dans le Boulonnais, secteur déjà en tension, mais reporte sur l’hôpital public une charge de travail supplémentaire qui va dégrader l’accueil des patients.
Demain, combien de kilomètres les futures mamans devront-elles parcourir pour accoucher dans des conditions normales ?
La section du Parti communiste français dans le Boulonnais a appelé la population de la Côte d’Opale à se…